Le Trégor est nourri d’un patrimoine historique riche et varié, des mégalithes pluri millénaires aux chapelles de lieux dits perdus et autres monuments insoupçonnés. Vestiges gallo-romains, moulins à vent et à marée, corps de garde, églises, châteaux, fontaines, menhirs, allées couvertes, dolmens, par où commencer ? A partir de septembre, je vais arpenter le Trégor pour mettre en exergue et faire découvrir en partie ces trésors parfois cachés par le temps ou la discrétion. Si certains sont connus, comme les thermes gallo-romaines du Hogolo, à Plestin-lès-Grèves, en surplomb de l’embouchure du Douron et les plages de Locquirec, d’autres sont parfois invisibles ou insoupçonnés quand on passe tout près. C’est le cas de la stèle gauloise de Krec’h Goulifern, qu’on ne peut repérer que si on en connaît l’existence. D’autres enfin se fondent à merveille dans un environnement qu’ils mettent en exergue, et réciproquement.
Je tiens donc à témoigner par l’esthétisme des mes prises de vue de la beauté d’une certaine harmonie (dont on pourrait s’inspirer, mais c’est une autre histoire) entre l’implantation humaine et ses croyances ou coutumes d’une part, et des sites aux lumières et couleurs incomparables d’autre part.
